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Photo du rédacteurNathalie

Billet d'humeur : chronique de l'entreprenariat !!!

Dernière mise à jour : 8 févr. 2019



Bonjour à tous,


Tout d'abord, je vous souhaite une très belle année 2019 !.

J'espère que vos projets, petits ou grands, verront le jour car rien n'est plus valorisant que de travailler sans en avoir l'air ! D'ailleurs, même mes enfants pensent que je m'amuse sur l'ordinateur depuis 3 mois (à leur décharge, ils ont 6 et 3 ans).


Pour mon premier article, j'avais envie de partager les aléas et petites anecdotes concernant la création de ma petite entreprise. Il ne s'agit en aucun d'un mémo pratique pour se lancer, mais plus d'un billet humoristique (et un brin satirique).


Les prémices...

Monter son entreprise, c'est un cap, que dis-je une péninsule !

Même si les démarches de création d'une micro entreprise paraissent assez simples de prime abord, il y a tout de même pas mal de paramètres à prendre en compte.

La première règle d'or, une fois le concept trouvé et posé sur papier (j'aime écrire, vous vous en rendrez compte très vite) est de déterminer le nom... Et là dans le domaine de la communication, il y a de tout, du bon et du moins bon, de l'ingénieux et du curieux (où se situe la frontière entre l'original et le ridicule, that is the question ?)

Allez j'avoue, je me suis bien amusée dans cette phase "analyse de la concurrence".

Petit florilège de mes noms préférés : Le Sourire en prime, Mayonnaise, Fourmi volante, Prends tes palmes et ton tuba !!!

Pour ma part, j'avoue que "la Comm est dans le Pré" est venu assez naturellement, après tout je vis en milieu rural, alors autant l'assumer ! Cela plante le décor dès le départ, je m'adresse à des clients qui pensent que les outils de promotion sont réservés aux structures citadines. Que nenni !!! Les petits aussi ont le droit d'exister.

Et soulagement, le nom n'était pas déposé à l'INPI (Institut Nationale de la Propriété Industrielle) et libre en nom de domaine.

Ce que je n'avais pas prévu, c'est la lenteur du référencement de mon site internet sur google. Durant plus d'un mois, lorsque l'on tapait 'La comm est dans le Pré, toutes les actualités de la célèbre émission remontaient...(les péripéties de nos chers agriculteurs, les ruptures, les réconciliations en long, en large et en travers sur voici, télé 7 jours...). Et du coup, j'avais le droit à la remarque suivante "Tiens j'ai voulu chercher ton site internet, eh ben on le trouve pas, c'est VRAIMENT dommage". Je SAIS !!!!!!!



Les démarches

Côté administratif, rien de plus simple en théorie. Il suffit de déposer une demande d'inscription en ligne sur le site de l'autoentrepreneur. En 10 minutes, c'est ficelé ! ! Et en 15 jours, vous recevez votre numéro SIRET par l'INSEE.

Par contre, niveau formation, c'est le désert. J'ai pensé (bêtement) que la CCI pourrait m'aider à y voir plus clair dans les déclarations URSAFF, le choix ou non du prélèvement libératoire (notion que je n'ai toujours pas comprise), le calcul des coûts, la fixation des tarifs, comment établir des devis ou des factures normés... Bref tous les aspects pour lesquels, disons-le, je suis...à côté de la plaque.

J'ai effectivement été reçu par une personne très gentille.... qui m'a gentiment expliqué qu'aucune formation n'existe pour les autoentrepreneurs.

Côté tarifs, je médite encore sa réponse :

"vous devez estimer que ce que vous valez et ce que vos clients sont prêts à payer pour vos services".

Mais encore... Voilà voilà, je vais mettre cela sur mes propositions :

"Chers prospects, je vous laisse libre de me soumettre le prix que vous jugez acceptable pour collaborer avec moi" !

Au final, je me suis débrouillée seule en fouillant sur la toile, en parcourant des forums et des sites dédiés (l'autoentrepreneur.fr), en consultant une amie comptable.


Au fait, pourquoi une micro entreprise

La vraie question est là ! Ce statut m'a semblé la formule idéale dans mon cas : je suis salariée à temps partiel, et mon entreprise vient en complément. Donc il y a peu de chances que j'atteigne le seuil des 40 000 € de CA annuels au démarrage. Pour les taxes, je dois déclarer chaque trimestre mon chiffre d'affaires et en reverser 22% à l'état (+ 0,1% pour la formation).

Il est trop tôt pour dire si ce régime est perenne, mais pour un lancement je trouve cela simple.

Côté aides, si vous êtes bénéficiaires Pôle Emploi, une demande d'ACRE (Aide à la création ou reprise

d'entreprise) peut être réalisée.


Promis la prochaine fois je vous parle de communication !



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